Alexis Mabille, Défilé Haute Couture Printemps-Eté 2021
Paris, le 26 janvier 2021, Alexis Mabille nous présentait sa nouvelle collection Haute Couture Printemps-Eté 2021. Le temps d’un balais virtuel, le créateur nous invitait à la rencontre des milles facettes de la déesse romaine Volupté.
Née de l’amour des dieux Psyché et Eros, Volupté est l’incarnation divine du plaisir et de la sensualité. Tout à la fois terrestre par sa mère et céleste par son père, Volupté incarne avec perfection cette femme complexe, sublime et puissante, que l’on retrouve en filigrane au coeur du travail du créateur. Point étonnant que la Déesse soit devenue Muse.
“Fille de Psyché et Eros, Volupté - la déesse - m'a inspiré une femme à la beauté saisissante et émotionnelle, à la fois terrestre et céleste. Pour la vêtir, j'ai laissé parler mon désir d'une allure cinématographique et poétique, d'une architecture en mouvement, d'un flou structuré. Pour souligner sa sensualité, j'avais envie de lignes féminines avec mon twist masculin, de matières douces et voluptueuses, de drapés emblématiques. J'ai travaillé avec plaisir des coloris contrastés pour révéler ses multiples facettes, entrecoupant les nuits et noirs de pastels printaniers, mirages de fleurs et paillettes scintillantes. Cette collection est mon empreinte amoureuse pour des femmes divines.”
Déshabillé de crêpe princesse, robe chemisier de plissé lamé or ou fourreau bustier en coeur de résille nacrée, avec ce défilé de 19 créations, Alexis Mabille réinterprète avec maestria les codes qui ont fait sa spécificité. On y retrouve ainsi la structure et le flouté, le glamour et la masculinité, la puissance et la poésie, l’héritage et la modernité. Le créateur maîtrise ses gammes à la perfection.
D’un modèle à l’autre, on assiste à une pluie de matières, de coupes et de couleurs d’une richesse folle. Tant de beautés. Les bleus profonds répondent ici aux arabesques d’or, quand les soies roses interpellent les tulles de fleurs.
Alexis Mabille habille ici cette femme fière, amoureuse et sublime qu’il idolâtre, sur le rythme irrésistible d’un chant d’amour. Pour sûr, ses déesses modernes ont de quoi pavaner.
Divine collection.