Exposition Yang Ermin, La Réapparition de la Couleur au Musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq

La rédaction s’est rendue à l’exposition Yang Ermin, La Réapparition de la Couleur au Musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq.

Le musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam consacre une exposition à l’artiste chinois Yang Ermin (1971 - ). C’est la quatrième fois que l’artiste est présenté en France, après l’exposition du Centre culturel de Lodève en 2014, celle de la Mairie du XIIe arrondissement de Paris en 2016 et celle du musée Marcel Sahut de Volvic en 2019.

Photo @creadosemagazine

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Voyage onirique dans la peinture de Yang Ermin

Né en 1971 dans la province chinoise du Hebei qui enclave Pékin, l’artiste grandit dans une famille qui lui apprend très jeune à apprécier les arts, la littérature et les sciences, attisant notamment son intérêt pour la peinture. À seize ans, alors qu’il effectue son service militaire, on lui confie l’exécution d’œuvres de propagande pour l’armée, ce qui lui permet, affirme-t-il, d’améliorer sa technique.

Grâce à l'influence conjointe de la peinture chinoise et de la peinture occidentale (l'artiste a notamment observé les oeuvres de Monet, Cézanne, Matisse et celles des Nabis), Yang Ermin crée un oeuvre original et poétique.

Poésie de la couleur

Acteur majeur du renouveau du lavis chinois dont l’art se transmet depuis le Xe siècle, il révolutionne cette technique traditionnelle à l’encre noire par l’introduction de pigments colorés autour de deux thèmes majeurs que sont les paysages et les natures mortes. La quiétude qui en émane n’est pas sans évoquer les peintures de Monet, Matisse et Bonnard. Le peintre réinvente les grandes références de la peinture française de la fin du XIXe siècle et y introduit la technique chinoise ancestrale du lavis dans un mélange novateur qui se rapproche de l’aquarelle par l’ajout de pigments au lavis.

L’Isle-Adam, perle de bien-être et de tranquillité

Autrefois parmi les destinations favorites des riches parisiens souhaitant se mettre au vert pour quelques jours, L’Isle-Adam a conservé son ambiance paisible et verdoyante à une heure de train de Paris au point d'être considéré aujourd'hui comme étant "la ville la plus agréable de France".

Situé non loin du musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq , nous avons pu visiter le Pavillon Chinois, un pavillon dessiné, dit-on, en Italie par le peintre Fragonard qui accompagnait en 1774 le receveur général des finances, Bergeret. Un véritable havre de tranquillité, bercé par le chant des perruches.

La note de la rédaction : Une exposition colorée, mettant en scène l'oeuvre originale et poétique de Yang Ermin, dans un cadre propice à la déconnexion et à la rêverie.

L’exposition est ouverte jusqu’au 14 février 2021 au Musée d'art et d'histoire Louis Senlecq à l’Isle-Adam du mercredi au dimanche, de 14h à 18h.

Plus d’infos : http://www.musee.ville-isle-adam.fr


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